Foncier Terre de Liens et Guillaume Canet appellent aux dons
L’association Terre de Liens qui favorise l’accès au foncier agricole lance un appel aux dons avec le soutien de l’acteur et réalisateur Guillaume Canet.
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C’est la voix de l’acteur Guillaume Canet qui porte la campagne d’appel aux dons de Terre de Liens. Depuis le 15 novembre 2021 sur les stations du groupe Radio France (France Inter, France Info, France Bleu…), il pose la question : « Chaque semaine en France, une centaine de fermes disparaissent. Alors, sans paysans, on fait comment ? »
Faciliter l’accès au foncier agricole
Cette question introduit une campagne d’appel aux dons orchestrée par la fondation Terre de Liens qui cherche à faciliter l’accès au foncier agricole. Elle relaie aussi son appel sur son site internet.
L’association argue des prévisions de départ à la retraite des agriculteurs dans les dix prochaines années et du rythme de disparition des surfaces agricoles à raison de 44 000 hectares par an. « L’accélération du départ de milliers d’agriculteurs appelle à un changement d’échelle », plaide Jérôme Deconinck, directeur de la fondation Terre de Liens.
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7 000 hectares « protégés »
En combinant un réseau associatif, une fondation apte à recevoir des dons et une société foncière, Terre de Liens loue des terres à des agriculteurs. Elle affirme avoir installé depuis 2003 cinq cents agriculteurs et avoir « protégé sept mille hectares de la spéculation ».
Terre de Liens oriente ses choix vers l’agriculture biologique : 93 % des fermes Terre de Liens sont labellisées bio, Nature & Progrès ou certifiées Demeter ; 7 % sont en conversion bio, selon les résultats donnés par Terre de Liens.
En avril de cette année, Terre de Liens avait lancé sa propre plateforme de recherche et d’offre de foncier agricole pour « faciliter la reprise des fermes et permettre l’installation de nouveaux paysan-ne-s en bio ».
Lui-même fils d’éleveurs de chevaux, Guillaume Canet s’implique dans la défense du monde paysan en particulier depuis 2019 et son rôle dans le film d’Édouard Bergeon, Au Nom de la Terre, qui relate la descente d’un agriculteur vers le suicide.
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